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Etudes supérieures : aider au choix de l’année d’étude à l’étranger.

En quoi peut-on encore le/la conseiller ?

De nombreux parents pensent sans doute qu’il n’est nul besoin de suivre encore son adolescent qui a intégré son cycle d’études supérieures. « Il ou Elle est majeur(e), il/elle se prend en charge, à lui/elle de faire ses choix ».

C’est vrai qu’il/elle sait faire beaucoup de choses. Gérer son planning, prendre en charge seul ses devoirs, participer à quelques tâches d’intendance ou même assumer son quotidien s’il/elle n’habite plus chez ses parents, conduire pour certains/certaines, gérer avec aide son petit budget, organiser de merveilleuses soirées entre potes ou copines…

Donc on ne sert plus à rien par rapport à leurs études ?

Presque ! Cependant, là où il est utile d’apporter son regard, c’est probablement le choix de son année d’étude à l’étranger puis plus tard la recherche d’un stage et d’un travail.

Arrive donc le temps de choisir une troisième année à l’étranger au cours de son cursus en études supérieures.

Très bien. Mais sur quels critères notre jeune va-t-il choisir parmi les 120 établissements partenaires ou plus, est-ce qu’il/elle doit écumer les sites complexes de toutes les universités partenaires et se noyer dans une foule d’informations ??

C’est là que le parent intervient : pour accompagner à trouver les critères de recherche qui lui permettront de faire une sélection, afin de s’assurer de faire les bons choix et que, dans le même temps, les parents puissent « suivre » !

 

Lex critères qui comptent pour son année d’étude à l’étranger

Alors on y va :

  1. Les accréditations internationales des universités et écoles partenaires

Commencer par les rechercher sur le site de son école ; par exemple pour les écoles de management/commerce elles se nomment AACSB, EQUIS, EFMD master…

On ne retient que les universités partenaires qui en ont au moins 1, et on souligne celles qui en ont 2 voire 3. Cela permet de constituer une première liste.

Compléter en  identifiant sur les fiches des universités partenaires et sur leurs sites leur :

  •  reconnaissance par les employeurs,
  •  classement mondial ou national…
  •  méthodes de travail (par projets, académique…)
  •  suivi des étudiants (en petits groupes, les facilités pour obtenir un stage…).

 

  1. Le niveau d’anglais :

Certains jeunes voudront en toute logique privilégier un pays réellement anglophone pour être sûr de bénéficier d’un vrai bain linguistique ; on écarte alors certains pays du Sud de l’Europe et d’autres pays où l’anglais n’est pas parlé par la majorité de la population …

On peut inclure les pays d’Europe du Nord tels la Suède, la Finlande, mais aussi l’Allemagne, et des pays d’Europe centrale comme la Pologne, où le niveau d’anglais de la population est très bon.

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  1. Le budget :

Pour que les parents suivent, il faut s’attarder sur le budget de cette année à l’étranger. Normalement, l’école doit fournir une estimation des frais de logement sur place et des frais mensuels pour vivre dans la destination considérée ; elle doit aussi mentionner d’éventuels frais de scolarité supplémentaires qui s’ajoutent au paiement de la 3ième année à l’école initiale.

Ainsi, un budget peut être établi pour le semestre et l’année à l’étranger. Après, il convient de comparer les destinations entre elles. L’Australie et les Etats-Unis attirent mais faisons les comptes…le budget atteint vite 30 000 euros ; pour une année, dépenser une telle somme semble excessif, non ? Et puis l’Australie est joignable en 20 heures d’avion, c’est exactement de l’autre côté de la planète donc en cas de déprime ou de difficulté, le jeune est vraiment trop loin pour qu’il/elle rentre ou pour aller le voir….De notre côté, on a convenu que l’Australie était plutôt à planifier pour des vacances de 3-4 semaines, en ayant là aussi le budget, mais pas pour y vivre 1 an.

En Europe, le jeune pourra bénéficier d’une bourse Erasmus couvrant une partie des dépenses de son semestre d’étude et il existe en outre une bourse de stage. Donc l’Europe est financièrement plus intéressante, d’autant que les déplacements seront moins onéreux aussi. Par contre, il faut savoir que la bourse Erasmus sera plutôt versée en fin de semestre donc dans tous les cas les parents avancent la totalité des frais.

La liste de possibles destinations pour son année d’étude à l’étranger se retrouve donc simplifiée.

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  1. Le cadre de vie :

Autant choisir un environnement qui en valle la peine car cette année à l’étranger est une occasion assez unique de découvrir un autre environnement, une autre culture et de devenir plus ouvert. Notre jeune y restera suffisamment longtemps, loin de sa famille, il faut que le pays/la région soient attractifs pour qu’il/elle en profite et ne s’ennuie pas !

Quelques exemples : la Croatie et ses magnifiques paysages, une capitale de taille raisonnable, une vie étudiante et nocturne, des musées à visiter, de la nourriture abordable et bonne…Parfait ! La Finlande et ses lacs, ses collines, ses forêts…vive le sport ! Plus la possibilité de visiter la Laponie, Helsinki et Stockholm non loin.. Parfois les associations pour intégrer les étudiants internationaux avec Erasmus sont actives et organisent visites, rencontres et voyages, ça vaut le coup vraiment de les identifier et de les intégrer si elles existent ! L’Islande et ses paysages à couper le souffle : geysers, glaciers, côtes, ….L’Autriche et les Alpes pour skier, c’est fun … !

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  1. Les transports et le logement :

Identifier s’il existe un campus que notre jeune peut intégrer : il/elle appréciera d’être logé sur un campus à quelques minutes de l’Université, en compagnie d’autres étudiants/étudiantes, non ? Si ce n’est pas possible, il faudrait au moins que le logement en ville se trouve à un prix abordable…

Vérifier les transports aussi : par exemple en Amérique du Nord, il faut avoir 21 ans pour louer une voiture donc visiter peut devenir assez compliqué sachant que les transports en commun sont peu développés aux Etats-Unis. De plus, on ne peut louer une voiture qu’à plus de 21 ans avec une certaine expérience en conduite… Le Canada, Montréal ? Les conditions pour louer une voiture sont les mêmes mais les métros, bus et vélos en libre service sont développés, donc la destination semble plus propice tant aux déplacements quotidiens qu’ à l’exploration du pays.

En Europe, les réseaux de trains et bus sont souvent bien développés, mais vérifier tout de même, car il peut y avoir des cas particuliers.

Une fois tous ces critères établis, la liste de vœux pour son année d’étude à l’étranger va devenir bien plus précise et réduite….

Le classement des voeux

Vient l’heure du classement, il ne faut pas se tromper, par exemple pour le cas de mon fils aîné, dans son école les 3 premiers vœux sont déterminants, l’étudiant va dans la plupart des cas obtenir un de ces vœux.

Malgré tout on leur demande d’émettre sept vœux donc il faut scrupuleusement en choisir 7 et dans tous les cas, les classer par ordre de préférence décroissante. Le service des relations internationales ne recommande pas de faire des calculs particuliers pour classer ses vœux, car certains essaient de voir en fonction du nombre de places disponibles dans l’université partenaire et en fonction de leur classement quoi mettre…C’est inutile, il faut choisir dans le top 7 des destinations de qualité tant sur le plan académique que sur l’attractivité, bornées dans un budget qui correspond aux moyens de la famille et pas à l’autre bout du monde pour limiter les complications et frais en cas de problème. Donc leur recommandation est vraiment de les classer par ordre de préférence.

Ensuite, c’est le classement de l’élève selon sa moyenne de l’année précédente qui jouera pour l’attribution de ses vœux, en fonction des places disponibles et des demandes des autres étudiants de sa promotion.

Mon aîné vient d’obtenir son vœu numéro 1 pour lequel il n’y avait qu’une seule place de proposée à son école, il est très content ! Et le ou la vôtre ? Dites-le en commentaires…

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Christelle du blog « jaide-mon-enfant-aux-devoirs.com ».

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